Le statut de l’acteur : une pute en quête de reconnaissance
Est-il vraiment nécessaire de statufier l’acteur ? Car, en fin de compte, il est tout aussi difficile de définir l’artiste qu’il est difficile de définir l’art. Le droit s’y risque parfois de façon plus ou moins heureuse en s’attachant le plus souvent à la notion d’œuvre, de création intellectuelle. Pourtant, il s’agit avant tout de service à la personne, à la collectivité entrainant une mise à disposition plus ou moins complète d’un corps à autrui. Et tout métier de service à la personne pourrait, si on pousse la logique des choses, être considéré comme de la prostitution (je rappelle, si besoin est, que la condamnation "moraliste" du service sexuel est en droit injustifiable ; du reste le droit n’interdit pas la prostitution, mais le proxénétisme, généré par le refus de soumettre ce métier au droit social ordinaire). Il y aurait donc une contradiction à refuser certains droits sociaux aux prostitué(e)s, au nom d’un refus moral de la prostitution, alors que celle-ci n’est pas, en droit, interdite et qu’elle est une profession légalement fiscalisée et donc reconnue.
Acteur, actrice, prostitué(e) même combat !?
Il y a de très nombreuses similitudes entre les acteurs et les travailleurs du sexe.
La première c’est qu’ils simulent
La seconde c’est que c’est pour ca qu’on les aime
La troisième c’est que c’est pour ca qu’on les déteste
La quatrième c’est qu’ils mettent leur corps à disposition d’autrui
La cinquième c’est qu’ils ne mettent pas leur esprit à disposition d’autrui
La sixième c’est qu’ils restent tout de même esclaves du désir d’autrui
La huitième c’est qu’ils vieillissent généralement assez mal
La neuvième c’est que leurs tarifs varient souvent en fonction de leur performance, de leur notoriété, mais aussi du portefeuille d’autrui
La dixième c’est que l’on se demande ce qu’ils font de leurs journées (yen a qui répètent, d’autres qui travaillent, d’autres qui se reposent, d’autres qui s’occupent de leurs enfants)
La onzième c’est qu’il parait qu’ils souffrent de troubles psychologiques
La douzième c’est qu’ils pleurent parfois lorsqu’ils ont envie de vacances
Par contre notons une différence de poids : généralement les acteurs parlent un peu plus et puis en Allemagne, à quelques Länder près, les travailleuses du sexe ont un véritable statut professionnel sans pour autant nécessiter une formation professionnelle et des accords de branche. (E.H.)
Acteur, actrice, prostitué(e) même combat !?
Il y a de très nombreuses similitudes entre les acteurs et les travailleurs du sexe.
La première c’est qu’ils simulent
La seconde c’est que c’est pour ca qu’on les aime
La troisième c’est que c’est pour ca qu’on les déteste
La quatrième c’est qu’ils mettent leur corps à disposition d’autrui
La cinquième c’est qu’ils ne mettent pas leur esprit à disposition d’autrui
La sixième c’est qu’ils restent tout de même esclaves du désir d’autrui
La huitième c’est qu’ils vieillissent généralement assez mal
La neuvième c’est que leurs tarifs varient souvent en fonction de leur performance, de leur notoriété, mais aussi du portefeuille d’autrui
La dixième c’est que l’on se demande ce qu’ils font de leurs journées (yen a qui répètent, d’autres qui travaillent, d’autres qui se reposent, d’autres qui s’occupent de leurs enfants)
La onzième c’est qu’il parait qu’ils souffrent de troubles psychologiques
La douzième c’est qu’ils pleurent parfois lorsqu’ils ont envie de vacances
Par contre notons une différence de poids : généralement les acteurs parlent un peu plus et puis en Allemagne, à quelques Länder près, les travailleuses du sexe ont un véritable statut professionnel sans pour autant nécessiter une formation professionnelle et des accords de branche. (E.H.)